1971 : Naissance à Juiz de Fora, Minas Gerais, Brésil.
1981 : Migration en France. Initiée par son beau-père, Renato Iussa, au dessin, à la photographie argentique, à la musique et aux musées.
2000 > 2017 : Période entrepreneuriale (création de deux sociétés dans le logiciel et le conseil) et familiale (cinq enfants). Activité artistique intense mais dispersée : dix ans de formation musicale à l’EDIM (basse, chant, batterie) et écriture romanesque (dont Hyperjournée).
2017 : Appel de l’art. Finalisation puis deuil de Suzie sous X, œuvre littéraire majeure en mémoire de 5 années de placement ASE. Redécouverte de la photographie abstraite et picturale par les reflets. Rencontre avec le Lac Vert de Passy, devenu muse et compagnon au long cours.
2018 : Soutien du collectionneur Léonard Gianadda, premier mentor. Décision de consacrer sa vie à l’art.
2019 : Prix Montavic « La Montagne Autrement » au Forte di Bard (Italie), en parallèle de l’exposition Mountains de l’Agence Magnum. Début de la série au long cours Renverser les Montagnes.
2020 > 2023 : Résidences artistiques en Haute-Savoie et à Munich. Séries primées (Esprits de Notre Esprit, Surfing Angels). Formation continue au tirage d’art et à la chromie (ENS Louis Lumière, Gobelins).
2023 > 2025 : Devient photographe de l’eau à plein temps. Commandes publiques, expositions immersives en plein air. Reconnaissance dans les galeries d'art en France et en Suisse, et dans les grands festivals naturalistes (Montier-en-Der, Phot’Aubrac). Collaborations avec scientifiques, musiciens, philosophes et poètes. Travail du vitrail avec Maître Eric Bonte et des oeuvres monumentales avec les éditions JDLS (exposées à Art-Up).
2025 : Prend la direction du pôle Beaux-Arts du Centre Culturel La Gorge et organise le premier concours international Snow Much To See pour la 16e édition du Festival Image et Neige.
1971: Born in Juiz de Fora, Minas Gerais, Brazil.
1981: Migrated to France. Introduced by her stepfather, illustrator and typographer Renato Iussa, to drawing, analog photography, music, museums, and art books.
2000 > 2017: Entrepreneurial and family years (founded two companies in software and consulting; raised five children). Intense but dispersed artistic life: ten years of study at EDIM, School of Contemporary Music (bass, voice, drums) and novels published under various pseudonyms (including Hyperjournée).
2017: Call of art. Completion and mourning of Suzie sous X, a major literary work. Rediscovery of abstract and pictorial photography through reflective surfaces. Encounter with the Lac Vert de Passy, which became muse and lifelong companion.
2018: Support from collector Léonard Gianadda, her first mentor. Decision to devote her life to art.
2019: Montavic Prize – La Montagne Autrement at Forte di Bard (Italy), alongside Magnum Agency’s Mountains exhibition. Beginning of the long-term series Reversing the Mountains.
2020 > 2023: Artist residencies in Haute-Savoie and Munich. Award-winning series (Esprits de Notre Esprit, Surfing Angels). Advanced training in Fine Art printing and chromie (ENS Louis Lumière, Gobelins, Paris).
2023 > 2025: Becomes a full-time water photographer. Public commissions and large-scale open-air exhibitions. Recognition from art galleries in France and Switzerland, and major nature festivals (Montier-en-Der, Phot’Aubrac). Collaborations with scientists, musicians, philosophers, and poets. Work in stained glass with Master Eric Bonte and monumental works with JDLS Editions (exhibited at Art-Up).
2025: Appointed Head of Fine Arts at La Gorge Cultural Center and organizer of the first international competition Snow Much To See for the 16th edition of the Image et Neige Festival. 
I portray water to repair the way we see water
as a starting point to repair the world
Notre monde est clivé, structuré par les contraires,  et trop souvent, par leur confrontation : 
> L’humain à la nature ; 
> La réalité et le rêeve ;
> Le masculin et le féminin ; 
Et ces oppositions deviennent fractures, et les polarités ne dansent plus : elles se combattent.
C’est dans cette tension permanente que s’enracinent nos malheurs : 
> épuisement des ressources (psychiques, naturelles ...)
> perte de sens, désenchantement, défaitisme, rejet
> violence du langage, repli identitaire...
Nous avons désappris l’art de la relation. 
Et notre relation à l’eau illustre cet oubli du lien.
L’eau est le symbole ultime de la reliance 
> entre les espèces
> entres les espèces et leur écosystème
> entre l’écosystème et le cosmos
> entre le cosmos et le temps …). 
Et nous ... 
Nous en avons fait un objet, ressource, enjeu, ancrée dans notre vision conflictuelle et anthropocène, anxiogène :
> tantôt menacée ...
> tantôt menaçante.
Portraitiser l’eau, c’est faire un geste fort, solaire, en contrepoint des autres gestes, ancrés dans le documentaire ou la dénonciation, l’alerte. 
C’est reconnaître une personnalité, une sensibilité, une humeur, une identité propre.
C’est dire : tu es vivante, tu es digne, tu es unique.
> C’est passer de la prédation à la relation.
> C’est passer de la domination à la contemplation.
> C’est passer de la Gestion à l’émerveillement.
C’est passer de l’ère anthropocène (utilitariste) à l’ère symbiocène (respectueuse)
​​​​​​​> Mon travail est une proposition de passage :
> sociétal : Par l’accueil des propositions perturbantes de l’eau, apprendre à coexister
> personnel : par ce même accueil, apprendre à gérer nos dualités intérieures
> environnemental : Par l’admiration, renouer avec l’essence créatrice et bienfaisante de l’eau 
Our world stands divided, shaped by opposites too often locked in confrontation :
- Human and nature ;
- Reality and dreams ;
- Masculine and feminine.
Oppositions turn into fractures, polarities no longer dance, they clash.
From this constant tension arise our misfortunes :
- exhaustion of resources (psychic, natural...)
- loss of meaning, disenchantment, defeatism, rejection
- violence of language, retreat into identity.
The art of relation has been forgotten.
Our broken bond with water is its clearest symptom.
Water embodies the ultimate connection :
- between species
- between species and their ecosystem
-between ecosystem and cosmos
- between cosmos and time.
Reduced to an object, a resource, a contested stake, water now bears the marks of an Anthropocene vision, conflictual and anxiety-ridden :
- sometimes threatened...
- sometimes threatening.
Portraying water becomes a luminous, affirmative gesture, a counterpoint to the documentary gaze, to denunciation, to alarm. I photograph just like a prayer...

I portray water to acknowledge a personality, a sensibility, a mood, a unique identity. To portray is to affirm : you are alive, you are worthy, you are unique.
- I pray to move from predation to relation.
- I pray to move from domination to contemplation.
- I pray to move from management to enchantment.

The gesture marks a passage from the Anthropocene (utilitarian) to the Symbiocene (respectful), water as bond, as path, as voice.


My work proposes this passage :
- societal : embracing the unsettling messages of water to learn coexistence
- personal : embracing the same to reconcile our inner dualities
- environmental : through admiration, to reconnect with the creative and beneficent essence of water.
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