








Réalisées lors de résidences artistiques inscrites dans le temps long, mes photographies sont des portraits de territoire à travers le prisme de l’eau.
Que ce soit à échelle locale, nationale ou internationale, je capte l’eau-personne, l’eau-monde, l’eau qui relie et apaise, en contrepoint de l’eau-ressource, comptée et disputée .
Dans un contexte saturé de conflits, mes images proposent un adoucissement. Elles transforment l’hyper-conflictualité en fluidité, l’eau-anthropocène menaçante en eau bienfaisante, à la fois muse et artiste.
Sans retouche, sans artifices numériques, à rebours de l’ère de l’IA générative, je prélève à fleur d'eau des visions picturales qu’on croirait peintes.
Mais tout est vrai, tout est naturel : l’eau compose, je révèle.
Ces portraits placent l’eau au centre des grands enjeux contemporains : écologiques, esthétiques, philosophiques.
Ils rappellent qu’aimer l’eau, c’est déjà vouloir la protéger.
Created during long-term artistic residencies, my photographs are portraits of territories through the prism of water.
At local, national, and international scales, I capture water as person, water as world, water that connects and soothes, in counterpoint to water as resource, measured and contested.
In a context saturated with conflict, my images propose a softening. They transform hyper-conflictuality into fluidity, the threatening Anthropocene water into a benevolent water, both muse and artist.
Without retouching, without digital artifices, against the tide of the generative AI era, I draw from the water’s surface pictorial visions that could be mistaken for paintings.
Yet everything is true, everything is natural: water composes, I reveal.
These portraits place water at the center of major contemporary issues: ecological, aesthetic, philosophical.
These portraits place water at the center of major contemporary issues: ecological, aesthetic, philosophical.
They remind us that to love water is already to want to protect it.

I portray water to repair the way we see water
as a starting point to repair the world
as a starting point to repair the world
Notre monde est clivé, structuré par les contraires, et trop souvent, par leur confrontation :
> L’humain à la nature ;
> La réalité et le rêeve ;
> Le masculin et le féminin ;
> L’humain à la nature ;
> La réalité et le rêeve ;
> Le masculin et le féminin ;
Et ces oppositions deviennent fractures, et les polarités ne dansent plus : elles se combattent.
C’est dans cette tension permanente que s’enracinent nos malheurs :
> épuisement des ressources (psychiques, naturelles ...)
> perte de sens, désenchantement, défaitisme, rejet
> violence du langage, repli identitaire...
C’est dans cette tension permanente que s’enracinent nos malheurs :
> épuisement des ressources (psychiques, naturelles ...)
> perte de sens, désenchantement, défaitisme, rejet
> violence du langage, repli identitaire...
Nous avons désappris l’art de la relation.
Et notre relation à l’eau illustre cet oubli du lien.
L’eau est le symbole ultime de la reliance
> entre les espèces
> entres les espèces et leur écosystème
> entre l’écosystème et le cosmos
> entre le cosmos et le temps …).
L’eau est le symbole ultime de la reliance
> entre les espèces
> entres les espèces et leur écosystème
> entre l’écosystème et le cosmos
> entre le cosmos et le temps …).
Et nous ...
Nous en avons fait un objet, ressource, enjeu, ancrée dans notre vision conflictuelle et anthropocène, anxiogène :
> tantôt menacée ...
> tantôt menaçante.
> tantôt menacée ...
> tantôt menaçante.
Portraitiser l’eau, c’est faire un geste fort, solaire, en contrepoint des autres gestes, ancrés dans le documentaire ou la dénonciation, l’alerte.
C’est reconnaître une personnalité, une sensibilité, une humeur, une identité propre.
C’est dire : tu es vivante, tu es digne, tu es unique.
> C’est passer de la prédation à la relation.
> C’est passer de la domination à la contemplation.
> C’est passer de la Gestion à l’émerveillement.
C’est dire : tu es vivante, tu es digne, tu es unique.
> C’est passer de la prédation à la relation.
> C’est passer de la domination à la contemplation.
> C’est passer de la Gestion à l’émerveillement.
C’est passer de l’ère anthropocène (utilitariste) à l’ère symbiocène (respectueuse)
> Mon travail est une proposition de passage :
> sociétal : Par l’accueil des propositions perturbantes de l’eau, apprendre à coexister
> personnel : par ce même accueil, apprendre à gérer nos dualités intérieures
> environnemental : Par l’admiration, renouer avec l’essence créatrice et bienfaisante de l’eau
> sociétal : Par l’accueil des propositions perturbantes de l’eau, apprendre à coexister
> personnel : par ce même accueil, apprendre à gérer nos dualités intérieures
> environnemental : Par l’admiration, renouer avec l’essence créatrice et bienfaisante de l’eau
Our world stands divided, shaped by opposites too often locked in confrontation :
- Human and nature ;
- Reality and dreams ;
- Masculine and feminine.
- Human and nature ;
- Reality and dreams ;
- Masculine and feminine.
Oppositions turn into fractures, polarities no longer dance, they clash.
From this constant tension arise our misfortunes :
- exhaustion of resources (psychic, natural...)
- loss of meaning, disenchantment, defeatism, rejection
- violence of language, retreat into identity.
From this constant tension arise our misfortunes :
- exhaustion of resources (psychic, natural...)
- loss of meaning, disenchantment, defeatism, rejection
- violence of language, retreat into identity.
The art of relation has been forgotten.
Our broken bond with water is its clearest symptom.
Water embodies the ultimate connection :
- between species
- between species and their ecosystem
-between ecosystem and cosmos
- between cosmos and time.
Our broken bond with water is its clearest symptom.
Water embodies the ultimate connection :
- between species
- between species and their ecosystem
-between ecosystem and cosmos
- between cosmos and time.
Reduced to an object, a resource, a contested stake, water now bears the marks of an Anthropocene vision, conflictual and anxiety-ridden :
- sometimes threatened...
- sometimes threatening.
- sometimes threatened...
- sometimes threatening.
Portraying water becomes a luminous, affirmative gesture, a counterpoint to the documentary gaze, to denunciation, to alarm. I photograph just like a prayer...
I portray water to acknowledge a personality, a sensibility, a mood, a unique identity. To portray is to affirm : you are alive, you are worthy, you are unique.
- I pray to move from predation to relation.
- I pray to move from domination to contemplation.
- I pray to move from management to enchantment.
The gesture marks a passage from the Anthropocene (utilitarian) to the Symbiocene (respectful), water as bond, as path, as voice.
My work proposes this passage :
- societal : embracing the unsettling messages of water to learn coexistence
- personal : embracing the same to reconcile our inner dualities
- environmental : through admiration, to reconnect with the creative and beneficent essence of water.
I portray water to acknowledge a personality, a sensibility, a mood, a unique identity. To portray is to affirm : you are alive, you are worthy, you are unique.
- I pray to move from predation to relation.
- I pray to move from domination to contemplation.
- I pray to move from management to enchantment.
The gesture marks a passage from the Anthropocene (utilitarian) to the Symbiocene (respectful), water as bond, as path, as voice.
My work proposes this passage :
- societal : embracing the unsettling messages of water to learn coexistence
- personal : embracing the same to reconcile our inner dualities
- environmental : through admiration, to reconnect with the creative and beneficent essence of water.